Assurances obsèques : faut-il en souscrire une, et si oui laquelle ?

Pour ne pas laisser ses proches dans la difficulté financière, pour être certain que les obsèques seront réalisées conformément aux vœux du défunt, pour décharger les proches de l’organisation des funérailles, nombreux sont ceux qui envisagent de contracter une assurance obsèques. Voici quelques pistes de réflexions pour déterminer la pertinence de ce choix, en fonction de la situation et des aspirations de chacun.

Les alternatives

Première alternative à l’assurance obsèques : ne rien faire. En cas de décès il est possible de prélever des frais d’obsèques sur un compte courant, un livret de caisse d’épargne ou un compte chèque postale jusqu’à hauteur de 3050 €.

Deuxième alternative : vérifier que l’on ne bénéficie pas déjà d’une garantie. Les proches d’une personne qui décède alors qu’elle était encore en activité salariée peuvent bénéficier d’une aide égale à 3 fois le montant du dernier salaire. Renseignez-vous auprès de votre caisse d’assurance maladie.

Troisième alternative : laisser les héritiers gérer les obsèques, ils pourront ensuite faire déduire, dans une limite de 1500 €, les frais d’obsèques de la base de calcul des frais de succession (actif de succession).

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L’assurance obsèques

Si vous souhaitez contracter une assurance obsèques, deux familles de produit à distinguer :

  • L’assurance obsèques en capital : un capital est versé au bénéficiaire de l’assurance qui organise librement les obsèques. La confiance doit être de mise.
  • L’assurance obsèques en prestation : l’opérateur funéraire et les prestations sont inscrits au contrat. On sait d’avance comment seront organisées les obsèques.

Comment choisir son assurance obsèques ?

Tout dépend de l’entourage, et du niveau de précision que l’on souhaite dans le respect des vœux concernant l’organisation des obsèques. Si l’on opte pour un contrat en prestation, il convient de bien prendre connaissance des prestations décrites, si celles-ci ne sont pas assez détaillées le contrat est à éviter.

Un contrat en capital donne l’avantage d’une certaine liberté de choix le moment venu mais demande à être souscrit avec une personne de grande confiance en bénéficiaire.

Il existe une troisième voie, le contrat en capital avec opérateur funéraire désigné, c’est l’opérateur qui devient le bénéficiaire et touche le capital, en retour il s’engage à respecter un contrat de prestation personnalisé défini à l’avance.

Comme pour toute assurance, il faut comparer les offres et ne pas hésiter à rentrer dans les détails, qui, le moment venu, n’en seront plus.

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